Le bruit est omniprésent dans nos vies tant professionnelles que personnelle. Lorsqu’on parle de bruit, on pense surtout à l’industrie lourde, aux secteurs primaires et aux secteurs manufacturiers. En fin de compte il est plus présent que l’on pense. Citons quelques exemples auxquelles on n’est pas habitué : les fermes, les cafétérias, les bars, l’industrie du divertissement, les écoles de métiers, les courses automobiles… Il a été observé que les niveaux de bruit élevés ont pour conséquence de générer du stress, des acouphènes, de l’hyperacousie, de l’hypertension de la fatigue et fini par causer des pertes auditives permanente. Tout ceci peut être évité si on prend les mesures appropriées.
Nous allons commencer avec les notions de base du son, les fréquences, les décibels, les limites d’expositions pour nous diriger progressivement vers les produits. Il existe un grand nombre de produits offerts pour la protection de l’ouïe. Il y a d’abord les bouchons d’oreille qui sont offerts dans plusieurs configurations. Il en est de même avec les protecteurs d’oreilles (coquilles) qui en plus d’être disponible en plusieurs configurations sont aussi disponible avec des microphones et avec la possibilité de communiquer. Dans ce contexte difficile de se retrouver, c’est pourquoi nous allons aborder chacun des produits afin de mieux vous renseigner sur les avantages de chacun.
La protection auditive une démarche pour une sélection optimale.
La première démarche à effectuer pour s’attaquer au problème est de prendre les lectures des bruits auxquels les travailleurs sont exposés. Certain appel ça, la carte des niveaux du bruit. À partir de ces informations, la sélection d’équipement de protection adéquate peut être envisagée. Il est important de bien choisir le niveau de protection en fonction des niveaux de bruit fixé par la législation en vigueur sur votre territoire. À titre d’exemple au Québec la limite est fixée à 90 dB. Les dispositifs choisis devront abaisser le niveau de bruit en dessous de la limite réglementaire sans toutefois surprotéger. La surprotection d’ailleurs n’est pas le meilleur choix puisqu’elle empêche les travailleurs d’entendre les signaux sonores relier à leurs sécurités.
L’environnement du travail peut aussi avoir une influence sur la sélection, les chaleurs extrêmes, le froid intense, l’humidité excessive et le niveau de propreté sont tous des facteurs qui influenceront le choit du protecteur auditif.
L’organisation, la formation, les suivis et les tests.
Lorsqu’une entreprise doit équiper ses travailleurs de protection auditive; il est préférable d’établir un programme en ce sens. Il est évident que cela reste l’apanage des moyennes et des grosses entreprises. De tels programmes établissent les besoins par l’une des 4 méthodes ci-haut mentionnées. Par la suite, il faut implanter un programme de formation pour les travailleurs, dispensée normalement à l’embauche, annuellement et au besoin si nécessaire. De plus, il faut établir un registre de données statistiques pour chaque travailleur. Le but bien sûr est de s’assurer que les consignes sont bien suivies et que les résultats sont au rendez-vous. Les bons principes de gestion des ressources humaines quoi.
Malgré les apparences de facilité, un très grand nombre de travailleurs ne savent pas comment porter leurs équipements correctement. C’est notamment le cas des bouchons d’oreilles, trop souvent ils ne sont pas correctement insérés. Ceci nous amène à vous parler d’un test commercialisé par la compagnie 3M qui détermine et enregistre le niveau d’atténuation réel mesuré pour chaque oreille. Ce test met en lumière les mauvais ajustements et permet ainsi de démontrer aux travailleurs l’importance d’un ajustement adéquat. Ce test s’appelle le test de validation double E-A-Rfit de 3M.
La définition du son :
Le son est une variation de pression qui peut se propager dans un solide, un liquide ou un gaz et qui peut être perçue par l’oreille humaine.
La définition du bruit :
Le bruit est défini comme une sensation auditive désagréable qui engendre du stress. En fonction de son intensité (dB(A)) le bruit devient dangereux pour l’oreille humaine.
La définition de la fréquence:
Sur le plan physique, une fréquence est un mouvement oscillatoire avec un haut et un creux. Le nombre d’oscillations par seconde est inscrit en Hertz, avec le symbole Hz. Plus la fréquence est basse moins elle varie dans l’intervalle d’une seconde. Plus la fréquence est élevée plus le son est aiguë et plus d’oscillations sont faites en 1 sec. Il a été remarquer que l’oreille humaine entend mieux entre les fréquences situées entre 500 Hz à 4000 Hz. Entre autres dans les meilleurs cas, une personne jeune et en santé peut entendre les sons dont les fréquences sont comprises entre 20 à 20 000Hz. La fréquence de la voix d’un homme se situe entre 100 à 150 Hz, les fréquences des voix de femmes sont entre 200 à 300 Hz et finalement celles des enfants grimpent dans les 450 Hz.
La définition de l’amplitude :
L’amplitude est la variation de pression sonore atteinte par rapport à la pression atmosphérique moyenne (101,3 kPa). L’amplitude d’une onde sonore est exprimée par son unité de pression qui est le Pascal (Pa). L’amplitude de l’onde correspond à la sensation de la force du son. Des tests effectués sur les humains ont permis d’établir que l’oreille peut percevoir des amplitudes de 0.00002 Pa à 20 Pa. À 20 Pascal par contre ce niveau engendre de la douleur auprès des gens. Donc on se retrouve avec une très grande plage d’audition qui couvre 0,00002 à 20 Pa. Pour mieux gérer, les spécialistes ont fait appel au concept mathématique des logarithmes. En gros on se sert de la base 10 et on ajoute exposant 1, 2, 3, 4, ce qui donne une gradation 10, 100, 1000, 10 000, de cette façon on raccourcit l’échelle de valeurs. Dans la pratique l’amplitude est comprise entre 0 à 140 dB. Noter qu’à 120 dB le seuil de la douleur est atteint.
D’autres part, il faut aussi considérer la distance entre la source émettrice et le travailleur. Plus il est proche de la source plus l’intensité sera élevée. La configuration des murs peut aussi influencer l’intensité du bruit surtout s’ils sont à proximité et qu’ils réfléchissent les ondes sonores.
Tableau de l’amplitude en fonction de la variation en dB.
Une hausse de 3 dB | Doubles-en l’amplitude |
Une baisse de 3 dB | Diminue de moitié l’amplitude |
Une hausse de 10 dB | Multiplie par 10 l’amplitude |
Une baisse de 10 dB | Diminue par 10 l’amplitude |
Une hausse de 20 dB | Multiplie par 100 l’amplitude |
Une baisse de 20 dB | Diminue par 100 l’amplitude |
Pour la petite histoire, le logarithme utilisé pour mesurer l’intensité du son fut nommé le décibel. Le terme décibel a été choisi en l’honneur d’Alexander Graham Bell, le Canadien reconnus avoir inventé le téléphone et qui s’est impliqué auprès des personnes sourdes et atteintes de perte auditive.
Explications sur les décibels pondérés en gamme A?
Les audiologistes ont constaté que les gens entendent mieux les hautes fréquences que les basses fréquences. Il a été constaté que pour des sons avec la même amplitude (force) les gens percevaient une différence et attribuaient plus d’intensité aux sons de la haute fréquence. Ils ont donc introduit une correction mathématique qui tient compte de ces disparités de l’oreille humaine. Cette correction diminue l’amplitude des basses fréquences. Je n’ai pas accès à ces calculs. Disons pour nous simplifier la vie; que cette correction est incorporée dans les sonomètres de type 2. Par conséquent le sonomètre de type 2 (R8050) donne la valeur réajustée en fonction de l’oreille humaine. Si vous vous référer au tableau 1A et 1B vous verrez que les valeurs d’exposition limite sont exprimées en dB(A).
Les machines qui font du bruit.
Dans bien des cas, les sources de bruit proviennent des machines, des moteurs, des balayeuses, des compresseurs, etc. Il est possible de connaître le nombre de décibel émis dans les fiches techniques de ces appareils. Ces données serviront par exemple aux ingénieurs et aux concepteurs pour l’aménagement des machines dans un bâtiment.
L’indice IRB indiquer sur les emballages quelle est l’explication.
L’indice IRB est un chiffre qui indique une atténuation globale, quelle que soit la fréquence. Cette information est inscrite sur les emballages des produits destinés à la protection auditive. Les fabricants utilisent ce chiffre unique d’atténuation pour simplifier la sélection des leurs produits.
D’autre part, puisque les chiffres d’atténuation sont établis avec des humains en laboratoire. La perception du son est fonction de l’âge tout en étant différents d’un individu à l’autre. Un écart est observé. Cet écart est pris en compte par ce qu’il appelle la déviation standard. Souvent cette valeur est inscrite près de la valeur d’atténuation par fréquences. La déviation standard est un terme utiliser pour exprimer un l’écart entre la majorité des sujets et ceux qui ont des résultats différents. Il fait appel aux concepts mathématiques de la cloche de distribution et de ces écarts types, en gros ça dit que l’atténuation peut varier quelque peu pour certains.
Le calcul de l’efficacité du IRB selon la norme CSA-Z94.2-14.
Les hygiénistes ont souvent recours à une méthode de calcul afin de déterminer un IRB plus réel. Cette explication explique en partie la terminologie des protège oreille Peltor avec leur Optime 105, 101… et les niveaux de bruit auxquelles ils sont destinés.
Type de protecteur | Pourcentage de IRB obtenue | Formule à utiliser pour convertir en dB(A) | Formule à utiliser pour convertir en dB(C) |
Bouchons d’oreille | 50% | Leq-[IRB(0.5)-3]=X dB(A) | LCeq-IRB(0.5)=X dB(A) |
Protège oreilles | 70% | Leq-[IRB(0.7)-3]=X dB(A) | LCeq-IRB(0.7)=X dB(A) |
Combinaison de bouchons et protège oreilles | 65% | Leq-[(IRB + 5)(0.65)-3]=X dB(A) | LCeq-(IRB + 5)(0.65)=X dB(A) |
Selon les notes rattachées à la norme, il ne faut pas utiliser cette formule pour obtenir le IRB d’une personne, la formule est valide que pour l’ensemble d’un groupe. La valeur obtenue par le calcul doit être arrondie à une valeur entière. Pour le calcul du IRB d’une combinaison bouchon et coquille, il faut prendre la valeur IRB du dispositif le plus élevé.
Exemple de calcul pour trouver l’atténuation d’un groupe en dB(A) en fonction de la formule ci-haut. Dans l’exemple de calcul, le niveau de bruit est de 95 dB(A) et l’IRB du protecteur auditif est de 26 dB.
95 dB(A)- [26 (0.7) – 3] = 95 – [18.2 -3] = 79.8 dB(A), en arrondissant on obtient 80 dB(A)
Ce calcul expose bien le fait qu’il faut réduire considérablement l’efficacité du protecteur, ceci en grande raison de la difficulté de bien porter les équipements.
Calcul avec le OPH10A. 105 dB avec une atténuation moyenne IRB de 30.
105 dB(A)- [30 (0.7) – 3] = 105 – [21 -3] = 87 dB(A).
Pour certaines provinces qui ont comme limite 85 dB(A) ce type de protection n’est pas suffisante
Calcul pour le OA101 avec un niveau de bruit de 100 dB(A) et un IRB de 29 dB
100 dB(A)- [29 (0.5) – 3] = 100 – [14.5 -3] = 88,5 dB(A), en arrondissant on obtient 89 dB(A), a ce niveau ont dépasse le niveau de 85 dB (A) de plusieurs provinces, sauf celle du Québec.
Quels sont les types de bruit?
Le bruit peut se présenter sous trois formes différentes; le bruit continu, une forme de bruit de fond constant et sans variation. On retrouve ce gendre de bruit dans les centrales électriques, les salles de transformateurs, les salles informatiques …
La seconde ce sont des bruits intermittents qui fluctuent en fréquence et en amplitude de façon aléatoire. On alterne entre des périodes calmes et des périodes bruyantes. On le retrouve souvent dans les industries manufacturières particulièrement dans les lignes de productions. Par exemple : Penser à une ligne de production ou les travailleurs actifs des moteurs ou des outils de façon aléatoire.
Et finalement le dernier les bruits d’impact. Ce type de bruit fait penser à un coup de fusil, c’est un bruit d’amplitude élevé sur une courte période; moins de 1 sec. Dans certaines usines ce type de bruit est généré par les marteaux pneumatiques ou encore par des presses hydrauliques. Le bruit d’impact est des plus désagréable je vous l’assure.
Pour se protéger contre les bruits d’impact. Il est suggéré de combiner un bouchon de classe A et une coquille de classe A ou B. D’utiliser une coquille munie d’un filtre acoustique comme la OPH6S, OPH7APT, OPHMT15H7F. Ou encore, de choisir les équipements munis de microélectronique qui amplifie les sons faibles dans l’oreille tout en réduisant les sont bruyant à un niveau acceptable pour l’oreille. Tel que OAEEP100.
Communique en travaillant dans les milieux bruyants.
Lorsqu’on implante un programme de protection de l’ouïe dans une entreprise, notre but premier est de protéger les travailleurs. Il est primordial de choisir les bons équipements en tenant compte des besoins des travailleurs. Souvent les gestionnaires oublient le facteur d’isolement. Le besoin de communiquer ou encore d’écouter de la radio rend plus acceptable le port de protection auditive. Il n’est pas rare de voir des travailleurs retirer leurs protections auditives pour se parler. Se fessant ils réduisirent de beaucoup leur protection. Selon les experts si un travailleur porte son protecteur 7 h sur 8, l’efficacité est réduite des 2/3.
Des solutions existent et bien quelle soient couteuses elle contribue au confort du travailleur. Certains modèles de protecteur auditifs sont munis de microphone pouvant se connecter à leurs radios existantes ou à leurs cellulaires.
D’autres parts, il est courant de voir des gens acheter un protecteur auditif le plus performant sans se demander s’il convient à leurs milieux de travail. Ils oublient qu’avec une atténuation trop élevée ils ne seront pas capables d’entendre les conversations et les avertissements sonores.
Comment gérer les travailleurs avec des prothèses auditives
Selon la norme CSA Z1007-16 les prothèses auditives devraient être retirer par ce qu’elle n’offre aucune protection contre le bruit, tout au contraire elle amplifie le bruit ambiant et peut accélérer la perte d’audition. Ceci prévaut à moins qu’un audiologiste exprime un avis contraire après une évaluation. Une solution pratique pour ces travailleurs est d’avoir une prothèse auditive électronique munie d’un microphone externe avec un volume réglable muni d’un limiteur. Tel que OAEEP100.
Les limites points saillants.
85 dB la limite pour certaines provinces et celle de la norme CSA.
87 dB la limite pour les entreprises sous la juridiction fédérale.
90 dB la limite pour le Québec.
Les limites d’exposition au Canada.
Afin de déterminer les limites acceptables en milieu de travail la notion de limite (LEMT) est utilisée. Cette limite tient compte du niveau de bruit (dB) en fonction de la durée maximale d’exposition. Les tableaux 1A et 1B sont extraits du centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail. Ils ont été consultés en décembre 2020. Ils représentent les limites d’expositions (LEMT) en fonction du niveau de référence et aussi de ce qu’il appelle le coefficient d’équivalence.
Deux tableaux sont nécessaires en raison des disparités entre les administrations provinciales et territoires du Canada. Il est important de signaler que ces limites peuvent changer dans le temps au gré des administrations concernées, donc une révision dans le temps s’impose pour plus de rigueur.
Tableau 1A note 1 Référence cchsst, (https://www.cchst.ca/oshanswers/phys_agents/exposure_can.html) Limites d’exposition au bruit pour un niveau de référence de 90 dB(A) | ||
Coefficient d’équivalence de 3 dB(A) | Durée quotidienne maximale admissible. En (heures) | Coefficient d’équivalence de 5 dB(A). Cas du Québec. |
Niveau admissible, dB(A) | Niveau admissible, dB(A) | |
90 | 8 | 90 |
93 | 4 | 95 |
96 | 2 | 100 |
99 | 1 | 105 |
102 | 0,5 | 110 |
105 | 0,25 | 115 |
Tableau 1B Référence cchsst, (https://www.cchst.ca/oshanswers/phys_agents/exposure_can.html) Limites d’exposition au bruit pour un niveau de référence de 85 dB(A) | ||
Coefficient d’équivalence de 3 dB(A) | Durée quotidienne maximale admissible (heures) | Coefficient d’équivalence de 5 dB(A) |
Niveau admissible, dB(A) | Niveau admissible, dB(A) | |
85 | 8 | 85 |
88 | 4 | 90 |
91 | 2 | 95 |
94 | 1 | 100 |
97 | 0,5 | 105 |
100 | 0,25 | 110 |
Qu’est-ce que le niveau de référence?
Le niveau de référence est le niveau maximal de bruit continu admissible pendant un quart de travail complet de huit heures. Il est établi à 85 dB(A) dans la norme CSA-Z94.2-14 et dans plusieurs administrations provinciales. Il est à 90 dB(A) au Québec et à 87 dB(A) pour les organisations qui respectent la réglementation fédérale canadienne en matière de bruit.
Qu’est-ce que le coefficient d’équivalence?
Le coefficient d’équivalence tient compte du fait que le stress subi par l’oreille est fonction du temps et de son intensité. Par exemple si le quart de travail est de 12 h, le 4 h supplémentaire accentue le stress pour l’oreille et par conséquent on se doit de réduire l’amplitude du bruit dB(A) puisque la période est prolongée de 4 h. L’effet inverse est aussi vrai si on réduit le quart de travail les limites peuvent être augmenté. Tout ceci fait référence au fonctionnement de l’oreille, les cils qui peuvent subir une certaine déformation toutefois ils ont besoin de temps pour revenir et nous permettre de bien réentendre à nouveau. Voir figure XXXX .
Afin de répondre aux différentes administrations provinciales et territoriales, deux types de coefficients d’équivalence sont actuellement utilisés : le coefficient d’équivalence de 3 dB(A), ou « la règle des 3 dB », et le coefficient d’équivalence de 5 dB(A), ou «la règle des 5 dB ». Ces deux coefficients d’équivalence sont représentés avec les niveaux de référence de 85 dB(A) et de 90 dB(A).
Le coefficient d’équivalence de 3 dB(A) est plus strict. À titre d’exemple, la durée maximale admissible pour une exposition à un bruit de 100 dB(A) avec le coefficient d’équivalence de 3 dB(A) est de 15 minutes, tandis qu’elle est d’une heure avec le coefficient d’équivalence de 5 dB(A).
La plupart des spécialistes de l’audition considèrent que la règle des 3 dB(A) est plus logique. Puisque le niveau sonore double avec 3 dB(A) d’augmentation, il faudrait réduire de moitié la durée d’exposition admissible. Par conséquent pour chaque augmentation de 3 dB(A) du niveau sonore, la durée d’exposition permise devrait être réduite de moitié. Par contre certaines administrations comme le Québec utilisent plutôt le coefficient de 5 dB(A).
Les limites d’exposition aux bruits continuent et impulsifs dans les administrations canadiennes
Niveau d’exposition maximal admissible pour 8 h, en dB(A)
Référence cchsst, (https://www.cchst.ca/oshanswers/phys_agents/exposure_can.html)
Administration (Fédérale, provinciale, territoriale) | Bruit continu | Bruit continu | Bruit impulsif / d’impact | Bruit impulsif / d’impact |
Niveau d’exposition maximal admissible pour 8 h, en dB(A) | Coefficient d’équivalence, en dB(A) + | Niveau de pression de crête maximal, en dB (crête) | Nombre maximal d’impacts | |
Canada (administration fédérale) | 87 | 3 | – | – |
Colombie-Britannique | 85 | 3 | 140 | – |
Alberta | 85 | 3 | – | – |
Saskatchewan | 85 | 3 | – | – |
Manitoba | 85 | 3 | – | – |
Ontario | 85 | 3 | – | – |
Québec | 90 | 5 | 140 | 100 |
Nouveau-Brunswick | 85 | 3 | 140 | – |
Nouvelle-Écosse | 85 | 3 | – | – |
Île-du-Prince-Édouard | 85 | 3 | – | – |
Terre-Neuve et Labrador | 85 | 3 | – | – |
Territoires du Nord-Ouest | 85** | *** | 140 | 100 |
Nunavut | 85** | *** | 140 | – |
Yukon | 85 | 3 | 140 | 90 |
**Dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut, le Règlement sur la santé et la sécurité au travail cite un plan d’action par étape qui est basé sur le niveau d’exposition dB(A) (80, 85, et 90).
*** Dans ces deux territoires, le Règlement sur la santé et la sécurité dans les mines cite un coefficient de 3 dB(A). Veuillez communiquer avec les autorités des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut pour obtenir des renseignements additionnels.
Il est courant de voir les administrations traiter différemment les bruits impulsifs des bruits continus. La méthode usuelle consiste à limiter le nombre de bruits impulsif en fonction de sa puissance (pression crête) sur une période de travail normale.
Ce qu’il faut retenir pour les administrations qui ont choisi un coefficient d’équivalence de 5 dB permet 10 000 impulsions à une pression de crête de 120 dB, 1 000 impulsions à 130 dB, 100 impulsions à 140 dB, et aucune impulsion à plus de 140 dB.
Pour les administrations qui ont choisi un coefficient d’équivalence de 3 dB(A), elles prennent en compte le bruit impulsif combiné avec le bruit continu.
Classement des coquilles et bouchon selon la norme CSA-Z94.2-14.
Nous retrouvons sur les emballages une classification avec les lettres A, B, C et L. Cette classification fait référence à la norme CSA Z94.2-14. Il s’agit d’une classification qui permet de couvrir une large bande de dB(A). Pour la norme CSA le seuil limite est de 85 dB sur une période de 8 h.
Lex8hr (dBA) | Classe recommandée |
90 | C |
> 90 jusqu’à 95 dB | B ou BL |
> 95 jusqu’à 105 dB | A ou AL |
> 105 dB | Bouchon et coquille ensemble* |
* Pour être considéré efficace pour les environnements de plus de 105 dB, il faut une combinaison au minimum une coquille de classe B jumelée avec un bouchon de classe A.
Signification du L : Ce sont les protecteurs auditifs qui rencontrent les spécifications des classes A ou B et qui en plus permettre une atténuation de 20 dB pour les basses fréquences de 125 Hz.
Le calcul de l’efficacité du IRB selon la norme CSA-Z94.2-14.
Les hygiénistes ont souvent recours a une méthode de calcul afin de déterminer un IRB plus réel
Le seul de référence 80, 85 et 90 dB(A).
Pourquoi vous me direz-vous ces différences et pourquoi on utilise des seuils différents à travers le Canada. De prime abord on est tous des êtres humains qu’on habite Terre-Neuve ou le Yukon. Un ami qui a beaucoup d’expérience en santé-sécurité m’a expliqué le pourquoi. En fait c’est une décision négocier entre les différentes parties responsables du dossier, le patronat, les syndicats et le gouvernement. Ils se sont tous mis d’accord pour fixer les règles, soit la limite d’exposition maximale ainsi que les règles des coefficients d’équivalence. Par exemple pour le cas du Québec, ils ont permis un niveau d’exposition de (90 dB (A)) pour ne pas obliger trop de travailleurs à devoir porter des protections auditives. La norme CSA-Z94.2-14 quant à elle prend le seuil de 85 dB et les spécialistes de l’audition préféreraient un seuil à 80 dB. La réalité du terrain est que, quelques soit le seuil il y aura toujours une réticence de la part de certains travailleurs à utiliser de la protection auditive. Parfois on peut blâmer le patronat mais il ne faudrait pas négliger la réticence des travailleurs à utiliser la protection.
Protection auditive présentation et commentaire sur les produits.
Dans la deuxième partie de ce document nous allons aborder les équipements de protection auditive les bouchons, les coquille en y rajoutant les produits communicants, les équipements munis de filtres, l’entretien, le mode de sélection et quelques principes de gestion.
Sélections des bouchons d’oreille
Mode d’insertion des bouchons.
- Dois être propre et non endommagé.
- À l’aide de la main inverse de celle qui tient le bouchon, étirer le haut de l’oreille en écartant vers le haut. Ceci pour permettre l’ouverture maximale du canal auditif.
- Ajuster en enfonçant et en tournant pour atteindre une meilleure atténuation.
- Essayer de retirer légèrement le bouchon, s’il est bien enfoncé il ne devrait pas s’enlever facilement.
- L’Erreur courante faite par les utilisateurs de bouchon est qu’il ne l’insère pas assez profondément dans le conduit auditif.
La souplesse
La souplesse des bouchons est étroitement reliée aux matériaux dont ils sont constitués. On retrouve principalement 2 matériaux, le PVC et le polyuréthane. Le PVC est celui qui est le moins souple des deux. Le polyuréthane tant à lui est souple et il se compresse facilement. Cette différence peut se faire sentir si vos travailleurs doivent les réinsérer plusieurs fois par jour ou lorsqu’une nouvelle paire est portée. Il est à noter qu’à force d’utiliser le même bouchon sa souplesse diminue avec le temps.
Quelle serait votre réaction si en entrant dans un magasin de chaussure on vous apprenait que dans ce magasin ils n’ont que des tailles 10. D’amblé vous seriez certainement réticent à essayer quelques modèles que ce soit, surtout si vous portez du 8. Au même titre que les chaussures, les bouchons sont disponibles en plusieurs tailles, parce que tous n’ont pas la même grandeur de conduit auditif. C’est souvent une erreur faite par les dirigeants d’entreprise d’essayer d’uniformiser la grandeur des bouchons offerte à leurs employés. Un bouchon trop grand va générer une pression trop élevée, de l’inconfort et éventuellement désintéressé le travailleur à le porter.
Lors des essais de sélection des bouchons, plusieurs grandeurs devraient être disponibles pour les essais. Il est recommandé aux travailleurs de les porter durant 2 semaines pour déterminer si le bouchon reste confortable. D’ailleurs la norme Z94.2 recommande à ceux qui ressentent au départ de l’inconfort de les porter pendant une période de 2 semaines avant de changer leur choix.
Autre conseil pour l’ajustement des bouchons. Une fois installé écouter les bruits fort et continu de environnent. Mettre les mains sur les oreilles et les retirer. L’atténuation ne devrait pas trop être différente.
Quel bouchon prendre dans un environnement chaud et humide.
Dans les environnements chauds et humides, les travailleurs préfèrent bien souvent les bouchons d’oreilles aux protecteurs d’oreilles. Le choix s’oriente vers les bouchons faits de PVC, puis que ce matériau est résistant à l’humidité. Il est un choix idéal dans des conditions chaudes et humides. Par exemple le EAR Classic (OA101), qui est fabriqué en mousse de PVC
Autres modèles disponibles : OA111, OA1103, OA1105,
Bouchon d’oreille en milieux sale.
Lorsqu’on utilise des bouchons réguliers, il faut obligatoirement les rouler entre ces doigts pour les insérer. Il y a bon nombre d’environnement de travail où les travailleurs doivent porter des gants, soit pour des raisons de contamination ou encore en raison d’un environnement sale et poussiéreux. Le fait de devoir retirer ces gants pour insérer ou retirer les bouchons constitue une contrainte auprès du travailleur.
La solution est de sélectionner des bouchons qui ne doivent pas être roulé pour être insérer. Par conséquent ce sont soit les bouchons réutilisables ou encore les bouchons jetables « Pousser pour ajuster ». Leurs apparences se ressemble puisqu’ils sont constitués d’un embout rattaché à une tige rigide. Parfois même selon le modèle choisi ils sont munis de cordons de retenue La différence réside tant qu’à elle sur la durée, les produits réutilisables versus le jetables. Cette option convient aussi à ceux qui doivent insérer des bouchons d’oreilles rapidement ou de façon précipitée à plusieurs reprises pendant un quart de travail.
Choix de modèle du type pousser pour ajuster : OA2100, OA1002, OA3001, OA4002, OA4007, OA1000, OA1001C
Bouchon pour des courtes périodes.
Les fabricants de bouchons d’oreille vous offrent des emballages à la paire ou encore en vrac à l’aide de distributeur. Ils conviennent à des situations différentes selon les types de bruit présent. Prenons le distributeur de bouchon, il convient de les installer avant que les travailleurs entrent dans une zone bruyante. Ils saisiront l’occasion de prendre une paire pour aller travailler. D’autres par ce type de distributeur laissent moins d’empreintes sur l’environnement.
D’autre part les bouchons contenus dans des emballages seront plus utiles aux travailleurs si leurs besoins de protection sont intermittents. Le moment venu ils sortiront les bouchons de l’emballage pour les insérer. Ceux munis d’étui de rangement tel que les bouchons réutilisables pourront convenir aisément tout en réduisant le gaspillage. Il en est de même avec les bouchons munis de cordons de retenue ils pourront être retirer, accroché au cou et remis au besoin. Il est à noter que les environnements doivent être assez propre dans le cas contraire il faudra nettoyer les bouchons s’ils sont nettoyables bien sûr.
Nos sélections pour les emballages en vrac : OA102, OA1104D, OA1101R, OA101D, OA101R.
Les bouchons et les autres équipements de protection individuelle.
Contrairement aux protège oreille les bouchons d’oreille ne rentrent pas en interférences avec les autres équipements de protection individuelle. Qu’il s’agisse de casque de sécurité ou de lunettes de sécurité ou encore un respirateur.
Les bouchons dans les usines de transformation alimentaire.
Dans l’industrie alimentaire, le choix s’oriente vers des modèles spécialement conçus pour ces environnements. Ils ont la particularité d’être de couleur bleue, car à part les bluets le reste est de couleur différente. De plus, ils ont intégré des particules métalliques détectables par les détecteurs de métal.
Est-ce que les bouchons sont meilleurs que les protèges oreilles?
Techniquement oui, les bouchons ont un meilleur indice de réduction du bruit (IRB) que les protège oreille. Par contre sur le terrain on observe que les protèges oreilles réussissent mieux. Ceci s’explique par le fait que les protèges oreilles s’installent plus instinctivement comparativement aux bouchons. En effets plusieurs travailleurs ne savent pas vraiment comment insérer correctement leurs bouchons dans l’oreille. Bien souvent ils ne sont pas enfoncés correctement, donc ils n’obtiennent pas le rendement aux quel on s’attend. Maintenant sur les boîtes de bouchon d’oreille 3M, on donne 2 types de IRB, soit celui pour l’installation avec 1 main et l’autre plus élevé avec l’installation optimale à 2 mains.
Les types de bouchons d’oreille.
Les bouchons d’oreille en mousse jetables.
- Le choix le plus populaire.
- Type de bouchon à rouler et insérer, idéalement le plus petit possible.
- 2 principaux matériaux, PVC ou polyuréthane
- Plusieurs grandeurs offertes pour différente grandeur de conduit auditif.
- Plusieurs niveaux (IRB) d’atténuation variant de 28 à 33 dB.
- Économique.
- Tel que : OA1100C, OA102, OA1104, OA1103, OA101, OA1208, OA1252, OA1252C, OA1105, OA1219, OA1221, O1100, OA1101, OA1102, OA1100, OA1100C.
Bouchons d’oreilles « pousser pour ajuster »
- Constitué d’un embout et d’une tige rigide pour faciliter l’insertion sans rouler.
- Très utile pour les travailleurs portant de gants, dans les milieux sales.
- Plus facile à insérer que ceux dont il faut rouler. Demande moins de dextérité fine.
- S’ajustent très bien à toutes les grandeurs de conduit auditif.
- Voici quelques modèles : OA2100, OA1002, OA3001, OA4002, OA4007, OA1000, OA1001C
Bouchons d’oreilles réutilisables
- Constitué d’un embout et d’une tige rigide pour faciliter l’insertion sans rouler.
- Très utile pour les travailleurs portant de gants, dans les milieux sales.
- S’ajustent très bien à toutes les grandeurs de conduit auditif.
- Offre un niveau d’atténuation IRB moyen.
- Les bouchons sont lavables à l’eau tiède et au savon doux
- Réutilisables plusieurs fois, réduisent les déchets.
- Réduis les coûts de production, car réutilisables.
- Fait de silicone, ce matériau n’absorbe pas l’humidité, idéale pour les travailleurs qui transpirent beaucoup.
- Voici quelques modèles les plus populaires : OA4002, OA4007, OA3001.
Bouchons d’oreilles moulés sur mesure
- Bouchon moulé sur mesure disponible via un audiologiste.
- Réutilisable sur de longues périodes, réduit les déchets.
- Es plus confortable puisqu’il est sur mesure.
Bouchons d’oreilles électroniques
- Protecteur qui s’adapte au bruit ambiant.
- Permets d’entendre les conversations
- Muni de 3 types d’embouts lavables pour différent niveau de bruit.
- Léger et compact.
- Un seul bouton pour le faire fonctionner.
- Muni d’un étui de rangement.
- Compatible avec les autres équipements de protection personnels.
- Tel que le modèle OAEEEP100.
Bouchons d’oreilles à mi-insertion/à arceau
- Idéal pour ceux qui utilisent les protecteurs de façon intermittente.
- Conçu pour des niveaux d’atténuation moyens.
- Réduis le gaspillage
- Voici un produit correspondant: OA100.
Entretien des bouchons d’oreille
Dans la plupart des cas vous devriez remplacer vos bouchons d’oreilles lorsqu’ils sont sales et qu’il ne vous est pas possible de les nettoyer en les essuyant. Ou bien s’ils ne reprennent pas leurs formes d’origine ou encore lorsqu’ils sont endommagés.
Pour les bouchons lavables, ils peuvent être lavés dans de l’eau tiède avec du savon de vaisselle (à main). Pour les bouchons électroniques, il faut évidemment ne pas tremper la partie électronique dans l’eau.
Les protèges oreilles.
Pour obtenir un bon ajustement avec les protèges oreilles, il faut s’assurer que la hauteur de l’arceau est bien ajustée et que les coussinets font bien le contour de l’oreille. Il ne faut surtout pas forcer l’arceau pour l’écarteler plus qu’à l’origine. L’efficacité du produit est directement reliée avec l’étanchéité. Aussi il faut rappeler que les protèges oreilles on de la difficulté à obtenir une étanchéité lorsqu’on utilise des lunettes de sécurité. Il faut essayer de porter des lunettes de sécurité avec des branches plates pour ne pas créer une ouverture enter la coquille et la surface du visage. Un modèle qui aide à réduire l’espacement est le YASF401. De plus, le port des protèges oreilles par-dessus des casquettes, tuques, turbans ou autres ne sont pas appropriés pour l’obtention des performances d’atténuation.
Entretien des coquilles
Vérifiez soigneusement l’intégrité des pièces, à savoir s’ils ne sont pas déformés, craquelés ou brisés. Pour nettoyer, essuyer à l’aide d’un chiffon une solution savonneuses douce l’arceau et les coussinets. Pour les autres parties tel que les garnitures en moussent (intérieur de la coquille) il ne faut pas les mouiller, il faut les remplacer. Le fabricant 3M recommande de remplacer les coussinets et les garnitures en mousse 2 fois par année. Il est recommandé de remplacer la coquille à chaque 2 ans.
Si vous possédez des coquilles munies de dispositif électronique, il est important d’éteindre la coquille avant de procéder au nettoyage ou au changement des batteries.
Protection au bruit d’impact avec un protège oreille.
Lorsque des travailleurs sont soumis à des environnements bruyants qui dépassent les 105 dB (A) sur une période de 8 h. La solution est de jumeler une coquille de classe A ou B avec un bouchon d’oreille de classe A. Le jumelage de ces 2 équipements augmente de 5 dB (A) à l’atténuation globale. De plus, cet assemblage atténue plus les basses fréquences que les hautes fréquences.
Protection auditive et communication.
Pour bien des travailleurs le besoin de communiquer avec leurs collègues est une réalité voir parfois une nécessité. Alors que fait-il, on remarque que ceux-ci retirent leur protection auditive pour se parler faute d’avoir mieux. Le fait de retirer la protection ne serait que quelque minute ici et la font en sorte que les biens fait désirer ne sont pas au rendez-vous.
Pour répondre au besoin de ce type de travailleur il est possible de se munir de protège oreille équipée d’un microphone ambiophonique. Cet équipement vous protège du bruit tout en permettant de communiquer clairement entre 2 personnes. L’avantage est que les personnes n’ont pas besoin de retirer leur protection pour se comprendre. Il faut se rappeler que le retrait que de quelques minutes durant un quart de travail anéantis considérablement toute la protection qu’un travailleur pour obtenir durant son quart de travail. Selon les experts si un travailleur porte son protecteur 7 h sur 8, l’efficacité est réduite des 2/3.
Le même besoin se fait ressentir avec ceux qui portent des bouchons d’oreille. Rares sont les gens qui veulent travailler toute une journée dans leurs bulles et qui ne doivent pas interagir avec les autres membres de l’équipe. Une des solutions est de bien sélectionner le niveau d’atténuation des bouchons, parfois c’est possible de sélectionner un niveau d’atténuation inférieur et de respecter le niveau limite.
Trop souvent on voit des gens acheter des protecteurs auditifs et demander la protection maximum. Ils croient à tort que le maximum ça va être mieux et bon partout. Ils oublient que les travailleurs qui ont une atténuation trop importante ne sont pas capables d’entendre les conversations et les avertissements sonores. L’autre solution est l’utilisation du bouchon électronique ERP de Peltor, ce produit offre 3 types d’embouts différents qui permettent des atténuations différentes pouvant s’adapter à différent niveau sonore. De plus, il transmet et ajuste le niveau sonore à 82 dB (A) sans plus.
Liste des produits de la ligne protège oreille
Modèle serre tête avec 30 dB d’atténuation, OPH10A.
Modèle serre nuque avec 29 dB d’atténuation, OPH10B.
Modèle pour casque de sécurité avec 27 dB d’atténuation, OPH10P3.
Modèle serre tête avec 27 dB d’atténuation, OPH7A.
Modèle serre nuque avec 26 dB d’atténuation, OPH7B.
Modèle pour casque de sécurité avec 24 dB d’atténuation, OPH7P3.
Modèle serre tête avec 25 dB d’atténuation, OPH9A.
Modèle serre nuque avec 23 dB d’atténuation, OPH9P3
Modèle serre tête avec 21 dB d’atténuation, OPH6A.
Modèle serre nuque avec 21 dB d’atténuation, OPH6B.
Modèle pour casque de sécurité avec 21dB d’atténuation, OPH6P3.
Modèle serre tête pliable avec 21 dB d’atténuation, OPH6F.
Modèle serre tête avec 21 dB d’atténuation pour bruit d’impact, OPH6S.
Modèle serre tête avec 13 dB d’atténuation avec bouton d’écoute, OPH7APT.
Modèle serre tête avec 26 dB d’atténuation pour bruit d’impact et micro, OPHMT15H7F.
Modèle pour casque de sécurité type minier avec 25dB d’atténuation, OP10129327.
Modèle pour système Versaflo avec 23dB d’atténuation, RM985.
Modèle serre tête avec 27 dB d’atténuation, OPX4A.
Modèle pour casque de sécurité avec 25dB d’atténuation, OPX4P3.
Modèle serre tête avec 26 dB d’atténuation avec microphone, MT15H7AWS6.
Comment mesurer l’efficacité de ma protection auditive?
Tout d’abord il faut prendre des mesures afin de déterminer le nombre de dB(A) présent. Vous pouvez optez pour prendre les mesures vous-même à l’aide d’un sonomètre de type 2 ou bien pour plus d’assurance légale demander à un hygiéniste industriel d’établer votre carte des bruits.
Par la suite en fonction des niveaux de bruit vous pouvez sélectionner des équipements en fonction de l’IRB des produits. Il est fort possible que vous ayez besoin de plusieurs produits pour convenir à différents types de travailleurs surtout si vous avez des zones avec des niveaux de bruit différents. Dans ce cas il va falloir ajuster la sélection en fonction du niveau de bruit par zone.
Finalement pour valider le tout, vous pourrez exécuter un test de validation offert par la compagnie 3M. Ils ont développé une station de test qui mesure rapidement le niveau d’atténuation pour chaque oreille.
Système de validation à double oreille de 3M.
Ce kit comprend une valise incluant des sondes pour prendre les mesures avec les différents protecteurs auditifs de 3M. Un hautparleur émet des sons qui sont comparés à une lecture prise à l’intérieur de l’oreille par les sondes. Un ordinateur muni d’un programme spécial enregistre la valeur atténuation obtenue pour chaque oreille. Ceci constitue une donnée de plus pour le programme de gestion du bruit.